On m’a jeté une sorte, une malédiction.
J’étais tranquille et sans souci en vivant à chaque instant. Je m’allongeais dans l’herbe et je regardais les nuages danser dans le ciel en écoutant leur musique. Un jour quelqu’un est venu me dire que les nuages ne font pas de musique et que de toute façon je n’avais pas l’oreille musicale. Le souci c’est comme un virus, ça se transmet. Depuis, je ne me suis plus allongé pour écouter les nuages et je me fais du souci car je ne sais pas si ce que j’entends est bien réel, si c’est de la musique ou un simple produit de mon imagination. Alors comme la plupart des gens, je me soucie, je cherche des réponses.
Certaines personnes sont toujours en souci, d’autres ne le sont jamais. Certaines se préoccupent de leur famille, d’autres du climat, d’autres concernant les étoiles et se sentent comme un grain de sable et se soucient d’être si petits. D’autres se préoccupent de voir leur ami.es tourner en rond. Se préoccuper ou ne pas se préoccuper voici le dilemme. J’ai décidé de ne pas tourner en rond, mais de me soucier de ce que je peux faire. Quand le souci apparaît, je fais des expériences pour essayer de trouver des solutions, des réponses et je chante. Je me dis : Sois heureux, ne te soucie pas .
Mes amies me disent : Toi tu fais ce qui te chante . Et c’est vrai que je suis heureux. Et toi, qu’est-ce qui te chante ?