Processus d’improvisation : performance et action située, des sciences sociales aux pratiques artistiques.
Ce projet transdisciplinaire élabore une démarche réflexive, critique et collaborative, entre sciences sociales et pratiques artistiques (arts vivants, musique et cinéma).
Il interroge le rôle que joue le modèle de l’improvisation, comme processus de création, dans l’action située et dans la performance. Le projet est une collaboration entre la Manufacture, la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD), l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) et la Haute école de musique de Lausanne (HEMU).
Repartant des analyses prévues en sciences sociales sur l’improvisation dans différents types d’interactions (conversations, états d’urgence, trafics routiers, etc…), il s’agit de comprendre comment ces analyses se réfèrent aux pratiques artistiques de l’improvisation pour rendre intelligibles leurs procédures d’interprétation. Parallèlement, l’ambition de ce projet est d’utiliser ces théories des sciences sociales pour appréhender le déroulement du processus de création.
La première année, la recherche s’est articulée autour de quatre ateliers-laboratoires dirigés par un artiste et conduits dans chaque école avec des étudiants en Bachelor.
La deuxième année, l’atelier-laboratoire a été commun aux quatre écoles et a donné lieu à une forme collective sur laquelle s’est focalisé les chercheurs.